Un nouveau variant découvert à New York inquiète les chercheurs

Une première étude de la nouvelle variante, menée par un groupe de la California Institute of Technology, a été mise en ligne mardi. L’autre, menée par des chercheurs de l’université de Columbia, a été publiée jeudi matin.

Aucune des deux études n’a été examinée par des pairs ni publiée dans une revue scientifique, mais les résultats concordants suggèrent que la propagation de la variante est réelle, selon les experts.

Les chercheurs de Caltech ont découvert la montée du variant B.1.526 en recherchant des mutations dans des centaines de milliers de séquences génétiques virales recensées dans une base de données. “Il y avait un schéma qui se répétait, et un groupe d’isolats concentré dans la région de New York que je n’avais pas vu”, a déclaré Anthony West, un biologiste informaticien du Caltech.

Avec ses collègues, il a découvert deux versions du coronavirus dont la fréquence augmente: une avec la mutation E484K observée en Afrique du Sud et au Brésil, qui rendrait le virus plus résistant aux vaccins ; et une autre avec une mutation appelée S477N, qui pourrait affecter la manière dont le virus s’accroche aux cellules humaines.

Les chercheurs ont alerté les autorités de l’État de New York et de la ville, ainsi que les Centres de contrôle et de prévention des maladies. Le Dr Ho et ses pairs prévoient désormais de séquencer une centaine d’échantillons génétiques viraux par jour pour suivre l’évolution de ces variantes.

Puisque le virus continue d’évoluer, les vaccins devront également être modifiés, “mais c’est mieux que de ne pas avoir de vaccin du tout”, a déclaré le Dr Read au New York Times. “Je dirais que le verre est rempli aux trois quarts, par rapport à la situation de l’année dernière”.

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