Sen24.info – (Dakar) Le prince Harry s’est attiré les foudres d’une partie de la population des États-Unis, dont des figures politiques conservatrices, en qualifiant le premier amendement de la Constitution américaine de “dingue”.
Invité dans le podcast “Armchair Expert” de Dax Shepard, le prince Harry est notamment revenu sur la “frénésie médiatique” qui a entouré son arrivée et celle de son épouse Meghan Markle aux États-Unis l’année dernière. “Je ne veux pas commencer à m’engager sur le premier amendement, parce que c’est un gros sujet et que je ne le comprends pas, n’étant ici que depuis peu”, a-t-il commencé, faisant référence au premier amendement de la Constitution américaine qui garantit notamment la liberté d’expression et de la presse.
“Mais vous pouvez trouver une faille dans n’importe quoi. Vous pouvez capitaliser ou exploiter ce qui n’est pas dit plutôt que ce qui est dit. J’ai tellement de choses à dire sur le premier amendement. Je n’arrive toujours pas à le comprendre, mais c’est dingue”.
“Montrez un peu de respect”
Cette sortie lui a valu un déluge de critiques de la part de personnalités politiques, qui n’ont pas apprécié que le prince remette en question la Déclaration des droits des États-Unis. “Nous avons fait la guerre en 1776, donc nous n’avons pas à nous soucier de ce que vous dites ou pensez. Cela étant dit, vous avez choisi de vous réfugier ici et de prospérer grâce à tout ce que notre pays a à offrir, et l’une des plus grandes choses est le 1er amendement – montrez un peu de respect », a notamment écrit la commentatrice politique américaine Meghan McCain.
Ted Cruz, sénateur du Texas et soutien indéfectible de Donald Trump, a quant à lui simplement commenté: “Sympa qu’il puisse dire ça”.
Nigel Farage, le leader du Brexit, y est, lui aussi, allé d’un tweet: “Le fait que le prince Harry condamne le premier amendement des États-Unis montre qu’il a perdu la tête. Bientôt, il ne sera plus le bienvenu des deux côtés de l’océan”.
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