Sen24.info – (Dakar) Après un an de mariage et de relations sexuelles régulières sans enfant, on parle d’infertilité du couple. Il faut dans ce cas aller en consultation. Et pour le cas particulier d’infertilité chez l’homme, beaucoup de facteurs sont incriminés.
« Si à la suite d’un spermogramme, on se rend compte que le mari a des anomalies, une perturbation au niveau du sperme, on peut parler d’une infertilité masculine et un traitement doit être immédiatement suivi. L’idée consiste à aider le couple à résoudre ses problèmes » selon le Docteur El Hadji Ndiaye Diop, urologue à l’hôpital Ndamatou de Touba interrogé par nos confrères de seneweb.
L’infertilité est donc une réalité chez les hommes qui l’acceptent de plus en plus contrairement à ce qui se passait avant. Le couple attendait pendant très longtemps avant que l’homme ne décide. Mais aujourd’hui, les consultations se font très tôt selon le docteur Diop. L’ anomalie, c’est lorsqu’il n’y a pas de production de spermatozoïdes ( azoospermie) ou quand les spermatozoïdes n’ont pas une bonne mobilité et une vitalité. Tout cela peut être un facteur d’infertilité et les facteurs peuvent être favorisés par une exposition qui fait que la production de spermes n’est pas favorable, les testicules ont la particularité de ne pas aimer la chaleur.
» Par exemple, travailler dans un milieu chaud comme une boulangerie, à côté des fours, avec une chaleur en performance. » Dans nos milieux, les gens ont l’habitude de porter des sous-vêtements en nylon et un survêtement chaud. Ces conditions peuvent ne pas être favorables à la fertilité ».
Le traitement se fait par étape. Il est difficile d’analyser de manière exhaustive le sperme. Mais à chaque fois qu’une anomalie est corrigée, on s’approche du but. Cela veut dire ,note le docteur, qu’on peut vaincre cette maladie. Beaucoup de couples ont eu un enfant après le traitement. La dernière étape, c’est la fécondation in vitro qui est réalisable au Sénégal ce qui fait qu’on peut recourir à beaucoup de choses. Ce n’est plus une fatalité les recours sont nombreux rassure le docteur Diop.