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Coup de force à Bissau : Le Pm sortant se réfugie à l’ambassade de France

Sen24.info – Un coup de force est en cours en Guinée-Bissau où les résultats de la présidentielle du 29 décembre dernier ne sont toujours pas donnés par la Cour suprême de justice. Le général Umaro Sissoco Embalo, candidat du Madem G15, déclaré vainqueur par la CNE continue d’imposer ses hommes dans les institutions du pays.

Selon des média, le Premier ministre Aristides Gomes, issu du PAIGC s’est réfugié à l’ambassade de France, le président de la Cour suprême qui lui a refusé d’installer Embalo est déjà arrivé au Portugal.

Un pays, deux présidents, avaient titré la presse à propos de la situation politique actuelle de Guinée Bissau après que le président de l’Assemblée nationale s’est fait introniser par les 52 députés de l’Assemblée nationale favorables au Parti africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. Cipriano Cassama l’avait fait en réponse à l’investiture suivie de l’installation d’Umaro Sissoco Embalo dans ses fonctions de président nouvellement élu de la Guinée Bissau.

Mais les choses semblent avoir évolué ces dernières 24 heures. En effet, les informations qui nous parviennent de Bissau font état de la démission de Cipriano Cassama de la présidence par intérim. Devant la presse, ce cacique du PAIGC qui était encouragé par Domingos Simoes Pereira qui séjourne actuellement en Angola a tout simplement jeté l’éponge et dit se contenter de la présidence de l’Assemblée nationale populaire. S’il a changé d’avis, il l’explique par des menaces qu’il aurait reçues et le rappel de sa garde rapprochée.

Hier, dans plusieurs tweets, le président élu, Umaro Sissoco Embalo disait que le désormais ex président par intérim autoproclamé s’était réfugié au siège des Nations Unies, au moment où l’ancien Premier ministre Aristides Gomes se trouvait à la représentation française. Dans le même temps, Embalo renseignait que le président de la Cour suprême était au Portugal. Décidé à mettre un terme à la « pagaille » et renouer ce pays avec le respect des institutions, le successeur de José Mario Vaz a ajouté que le nouveau gouvernement dirigé par Nuno Gomes Nabiam connaîtra ses membres aujourd’hui dimanche et ils seront au bureau ce lundi 02 mars. Le PAIGC crie au… « coup d’État ».

 

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