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Gabon : L’impatience de « Mama » Dabany a payé

Sen24.info – (Dakar) Marie-Joséphine Kama, alias Patience Dabany a finalement pu voir son fils Ali Bongo. Selon le média en ligne « Gabonreview », la rencontre s’est déroulée le 23 décembre 2023, à la villa de La Sablière, la résidence de l’ancien président.

Une courte vidéo de 20 secondes, circulant sur les réseaux sociaux, montre la chanteuse, en train de serrer son fils dans ses bras. Ils se sont ensuite installés autour d’une table disposée sur la terrasse de la villa. L’artiste attendait ce moment depuis longtemps.

A la mi-décembre, elle avait menacé de prendre d’assaut les médias

On peut dire que son impatience a finalement payé, puisqu’elle a fait feu de tout bois pour pouvoir rencontrer le président déchu.

Tout a commencé le 29 novembre dernier, quand la célèbre chanteuse a investi la devanture de la résidence privée de son fils à Libreville. Des images d’elle assise sur une chaise en plastique avaient fait le tour des réseaux sociaux.

A la mi-décembre, elle est revenue à la charge, menaçant de prendre d’assaut les médias pour exprimer son mécontentement et dénoncer l’attitude de la junte gabonaise qui l’empêchait de voir son fils. Celle que les Gabonais appellent « La Mama» a eu des mots très durs contre le chef des putschistes Brice Oligui Nguéma. Elle l’a notamment traité de « chien », et de « menteur ».

Elle a passé un savon au chef de la junte

« Une mère ne peut pas voir son fils, alors que lui (Oligui Nguéma), il a déclaré que l’enfant était libre. Alors pourquoi m’empêche-t-on ? C’est donc un menteur », a chargé l’artiste dans des notes vocales qui lui sont attribuées.

Plus loin dans ces « conversations », on pouvait l’entendre rappeler que son ex-mari avait « nourri » l’actuel chef de la junte gabonaise. Et son fils, en l’occurrence Ali Bongo, l’a nommé général ». A ses yeux, Oligui Nguéma n’est qu’un « chien ».

La réaction du procureur de Libreville

Ces propos suffisamment graves avaient fait réagir le procureur général de Libreville Jean Bedel Moussoudou Moundounga. Il a indiqué que les auteurs de telles affirmations allaient répondre de leurs actes, sans citer nommément la chanteuse.

On ignore si cette dernière sera réellement inquiétée par la justice, maintenant qu’elle a pu voir son fils.

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