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Sen24.info – (Dakar) A en croire Pape Famara Goudiaby au media Portugais, Lusa, «les semaines dernières, l’un des concessionnaires de l’exploration pétrolière dans le sud du pays était dans la zone côtière».
Sur la situation des ressources naturelles et halieutiques, Mr Goudiaby ajoute que « l’OP AGC Central Lda, l’une des deux sociétés étrangères détentrices des six licences de prospection pétrolière dans la zone d’exploration conjointe (ZEC), formée entre la Guinée-Bissau et le Sénégal, a rencontré des entités publiques et privées et les autorités traditionnelles des régions de Cacheu, Bolama, Biombo et Bissau.
A l’en croire : «le consultant sénégalais Mamadou Samba, travaillant pour l’OP AGC s’adressant à la presse portugaise, a déclaré que « l’objectif des rencontres que nous avons menées avec ces communautés est de commencer la prospection pétrolière dès 2020, ce qui nous mènent actuellement a une enquête auprès de la population afin de préparer un document d’évaluation de l’impact environnemental dans la zone».
Pour rappel, cette zone économique commune (ZEPC) a été créée en 1993 à la suite de litiges devant les tribunaux internationaux entre la Guinée-Bissau et le Sénégal et couvre quelque 25 000 kilomètres carrés du plateau continental. Ceci est devenu une organisation, ayant son siège dans la capitale du Sénégal. Cette zone économique commune, (la ZEC) connue sur sa richesse en ressources halieutiques, dont l’exploitation détermine 50% pour chaque Etat, ainsi qu’en hydrocarbures (pétrole et gaz), mais encore en phase de prospection. Dans ces accords de 1993, la Guinée-Bissau a exempté 46% de son territoire maritime pour constituer la ZEC et le Sénégal 54%. Et Selon l’accord signé par les deux pays en 1993 et qui est toujours en vigueur, les futurs revenus de l’exploration pétrolière seront répartis entre le Sénégal (85%) et la Guinée-Bissau (15%).
Après constater du mouvement des forces indépendantiste de Casamance par la voix de Pape Famara Goudiaby selon qui «les politiciens sénégalais et certains bissau-guinéens seraient sur une lancée de vouloir porter atteinte à la stabilité politique en Guinée-Bissau afin de mettre en œuvre l’accord sur la zone économique commune (ZEPC) pour l’exploration pétrolière».
Le supposé membre du MFDC, Pape Famara Goudiaby, qui s’est adressé à Lusa par téléphone au courant de la semaine passée, aurait déclaré, qu’«il y a des dirigeants politiques de Dakar et certains de Bissau qui veulent « saper la stabilité politique en Guinée-Bissau, afin de pouvoir aller de l’avant avec ce qu’ils veulent. Il aurait souhaité que l’Etat du Sénégal discute avec les indépendantistes de la Casamance pour une solution au lieu de se mêler sur les questions politiques d’autres nations».
Ce qu’il faut admettre aujourd’hui, c’est que l’exposition du pétrole du sud pourrait être un apport capital pour le développement de la Casamance. Cette région naturelle longtemps affectée par un conflit armé qui ne dit pas son nom. Si toutefois une découverte pétrolière aboutisse à une explication, cela peut générer plusieurs emplois dans la zone. C’est pourquoi, les populations doivent en tout état de cause coopérer pour faciliter les voies d’exploitation de ces ressources naturelles dans la zone au bénéfice des populations du Sénégal en général et de la Casamance en particulier.
Aliou Cissé (Correspondant permanent à Ziguinchor)
