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Diffamation et adultère : Youssef Wazni traîne son ex-femme en justice

Sen24.info – (Dakar) Charlène Lesley Natacha Todedrapou et Mohamed Didi ont été attraits ce jeudi 20 mai devant la barre du tribunal Correctionnel pour diffamation et adultère et complicité d’adultère par son ex-mari Youssef Wazni.

En effet, les faits remontent à 2018 où le couple avait commencé à avoir des problèmes. Son épouse, Charlène Lesley Natacha Todedrapou avait intenté une action en justice pour se séparer de son mari. Le verdict a été prononcé sur la procédure de divorce, mais l’époux avait introduit un appel. Et la décision définitive est toujours en attente. Toutefois, le mari la soupçonne d’entretenir des relations avec un autre homme, alors qu’elle est toujours dans les liens du mariage.

À la barre, le Sieur Youssef Wazni a fait savoir au juge qu’il n’a aucune preuve pour dire que sa femme la trompait avec un autre homme. « Elle passait des heures et des heures au téléphone avec Mohamed Didi. Elle était toujours scotchée à son téléphone. Et cela a duré 3 ans, c’est-à-dire de 2018 à 2020. Elle a voyagé avec le gars à Paris le 29 janvier sans m’informer en laissant notre fille malade. L’école m’a appelée pour me dire que depuis 6 jours ma fille n’est pas venue à l’école. Tous les dimanches, il passe la journée chez elle. Et je l’ai vu sortir de la maison de mon épouse à plusieurs reprises », laisse t-il entendre.

Concernant le délit de diffamation qu’il reproche à la mise en cause, il précise que Charlène est allée à l’école de sa fille pour faire un scandale. « Elle m’a tellement diffamé que ma fille a été renvoyée de l’école. J’ai reçu le remboursement par un chèque envoyé par la directrice. Elle dit que la petite est trop attachée à son papa. Elle m’a traitée de tous les noms d’oiseaux, » explique Youssef Wazni.

Il soutient également que la dame a dit que les membres de sa famille sont des voleurs et elle l’a reconnu devant le juge. « Elle a dit que je suis un consommateur de drogue. Je ne fume même pas de cigarette, » ajoute l’ex-mari.

Interrogée sur sa relation avec Mohamed Didi, renseigne Dakaractu, la prévenue Charlène répond n’avoir entretenu aucune relation intime ou amoureuse avec ce dernier. « Nous sommes des amis. Nous communiquons constamment. Nous sommes régulièrement ensemble », s’est-elle dédouanée.

Concernant les voyages évoqués par son mari, la dame répond : « Je n’ai jamais voyagé avec lui. Nous nous sommes rencontrés lors d’un voyage à Paris. »

Ainsi, elle a signifié au tribunal que depuis que le divorce est prononcé, son ex-mari ne paie plus la scolarité de leur fille. « Il venait à l’école pour parler de notre relation. N’eut été Mohamed Didi, ma vie allait sombrer », narre-t-elle.

Pour le délit de diffamation qui a fait d’une part l’objet de sa présence devant le tribunal correctionnel, elle avoue que le Sieur Wazni consommait de la drogue dès la première semaine de leur mariage. « J’en ai parlé au juge. C’est un consommateur de chanvre indien. Il m’a traité de bâtarde. Je lui ai dit qu’il a une famille de voleurs, » avoue la dame à la barre.

A son tour, le propriétaire de la pâtisserie ‘’Graine d’or’’ sise à Yoff, Mohamed Didi, a nié les faits qui lui sont reprochés. « Nous avons une relation amicale et professionnelle. Je n’ai jamais su qu’elle a intenté une procédure de divorce. Je n’ai aucune relation amoureuse avec elle », se dédouane-t-il.

Poursuivant son argumentaire, il ajoute : « On est ami et on n’a jamais voyagé ensemble. On s’est retrouvé éventuellement dans les avions. C’est mon amie et une sœur. Je communique avec elle jusqu’à ce jour… »

Prenant la parole pour interroger le présumé amant, Me Aboubacar Cissé, conseil de Youssef Wazni, a révélé devant la barre que le Sieur Didi a passé 369 appels à la dame. « Vous appelez l’épouse d’autrui à n’importe quelle heure depuis 2017 jusqu’à nos jours, et vous n’avez jamais appelé l’époux. Vous vous êtes retrouvés sur le territoire français à plusieurs reprises. Elle a voyagé avec sa fille et toi. Des appels à 5 heures du matin ».

Me Cissé soutient aussi que le Sieur Didi envoyait de l’argent via Orange-money d’une valeur totale de trois millions de francs Cfa. Et selon lui, la diffamation est constituée parce que Charlène a accusé son mari Youssef Wazni de fumeur de chanvre indien.

Pour sa part, le maître des poursuites a requis l’application de la loi.

La défense de la dame Charlène Nathacha Todedrapou, Me Brice Sylva, a sollicité du tribunal le renvoi de sa cliente des fins de la poursuite. « Les preuves ne sont pas établies pour parler de diffamation. Les infractions sur lesquelles vous êtes saisis ne sont pas établies. »

Me Daff, conseil de la mise en cause traitera le sieur Wazni de ‘’rumorivore’. Selon lui, sur la base des rumeurs il a porté plainte contre sa femme pour adultère.

Finalement, l’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 17 juin prochain…

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