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Sen24.info – (Dakar) Dans le cadre de faire développer les petites exploitations agricoles, le Fonds international de développement agricole (FIDA) en partenariat avec les autorités nationales désignées dans le domaine de l’agriculture a tenu un atelier sur la finance climat pour les petites exportations agricoles résilientes au changement climatique et à faibles émissions en Afrique.
C’est en ce sens que la sécurité alimentaire, la nutrition et la croissance économique en Afrique sont fortement tributaires des performances du secteur agricole qui est tributaire des variations du climat. La production et la productivité agricoles restent limitées par d fréquences catastrophes naturelles, notamment les inondations, les sècheresses, les maladies, les pluies intenses, les feux de brousse et les invasions de criquets entre autres. Fort de ce constat, le Fonds international de développement agricole (FIDA) en partenariat avec les autorités nationales désignées dans le domaine de l’agriculture a tenu un atelier sur la finance climat pour les petites exportations agricoles résilientes au changement climatique et à faibles émissions en Afrique. L’objectif est d’aider les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, les communautés rurales et les petits exploitants agricoles à développer une agriculture moderne, compétitive et résiliente au changement climatique. Selon le responsable du climat à Fida pour la région Afrique de l’Ouest, Amath Pathé Séne, le changement climatique aggravera la vulnérabilité des systèmes agricoles et la pauvreté. « Pour relever ces défis, il faut renforcer la capacité d’adaptation et la résilience des écosystèmes et des moyens de substance grâce à un meilleur accès à la finance climatique et environnemental, mais également à des approches intégrées et des partenaire stratégiques », dit-il.
Pape Malick Ndao, le secrétaire général du Ministère de l’Agriculture est d’avis que l’emploi des jeunes reste faible. «Chaque année, plus 160 000 mille jeunes arrivent sur le marché de l’emploi. Pourtant, en milieu rural l’agriculture constitue une opportunité de création d’emploi et de sécurité alimentaire. Dans ce contexte de changement climatique, il faut relever le défi de mobilisation du financement pour faciliter dans le secteur. Nous continuons à importer plus 30 milliards de produits chaque année ce qui amène à faire baisser nos productions », dit-il. De son avis, il faut une agriculture pour les jeunes et adaptée à toutes les saisons. « Les défis de notre agriculture sont la gestion durable des ressources naturelles et le changement climatique. Il faut une agriculture inclusive moderne, compétitive et résiliente aux changements climatiques», fait-il savoir. A l’en croire, à l’échelle mondiale, la survie des populations repose sur l’agriculture. « En Afrique l’agriculture représente 30 à 40% du PIB et emploi 35% de la population active tout en gardant la subsistance de millions d’exploitations agricoles familiales.
« Malgré cela, l’agriculture fait face à plusieurs défis ave les faibles niveaux de production peu compétitive entrainant une faible valeur ajoutée, la faible mécanisation des outils de productions des paysans, faible niveau d’irrigation en Afrique. Au-delà de ces défis pour le développement durable, rendre compétitive les petites exploitations agricoles n’est plus une option mais une impérieuse nécessité qui implique la mobilisation des ressources qui nécessite un fond destiné à la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement », laisse-t-il entendre.
