Sen24.info – (Dakar) Encore un député Apériste, au lieu de défendre les doléances des populations ils sont dans l’invective. En effet Alioune Demboury Sow député de Ranérou a demandé à ses parents dans une vidéo qui circule dans les réseaux sociaux de défendre le troisième mandat de Macky Sall même avec les machettes. Il a tenu aussi des propos dangereux qui peuvent menacer la cohésion sociale.
« Si d’aucuns veulent secouer le pays parce que le Président Macky Sall postule un 3e mandat, sortez les diassis ( c’est le mot employé). Et de conclure, certains ne nous pardonneront pas, nous les Foulbe. Une fois le mandat de Macky Sall, terminé, choisissez Abdoulaye Daouda Diallo. »
Moustapha Diakhaté dénonce cet appel et demande qu’Alioune Demboury Sow soit déchu de son mandat de député. « Ce discours doit être dénoncé par l’Alliance pour la République, le Groupe Parlementaire BBY, et les compatriotes de la Communauté Al Pulaar que le député Alioune Demboury Sow appelle à s’amer de machettes pour combattre ceux qui tenteraient de s’opposer au 3eme mandant.
Le Président Macky Sall, leader de l’Apr et de Bby, s’il ne cautionne pas pas la provocation à la haine ethnique de Monsieur Alioune Demboury Sow, doit exiger du député et Président du Conseil départemental de Ranéro de démissionner de tous ses mandats électifs.
Face à la gravité de ses dangereux propos contre la cohésion sociale et le vivre ensemble sénégalais, le Ministre de la Justice doit, sans délais, instruire le Procureur aux fins de diligenter une action judiciaire pour mettre Monsieur Alioune Demboury Sow hors état de nuire à l’unité nationale. »
Le doyen Habib Ka
» Voulant plaire a son maître et donner main forte à son cousin, Aliou Doombourou Sow, de son museau pointu à forer le sillon de la descente aux enfers du Ministre de l’Économie et des Finances.
Quand le crétinisme vous caractérise, vous oubliez que vous êtes en République et que votre Président a obtenu les suffrages de 58,25 % des sénégalais disséminés dans 545 communes et dans la Diaspora. C’est aussi faire preuve de courte vue politique que d’oublier que la coalition Macky 2012 était une coalition de parti dons les leaders, comme lui, ambitionnaient de se voir confier les rennes du pays. Et c’est par consensus et dialogue que ces leaders s’étaient résolus à se ranger derrière Macky Sall qui semblait réunir plus de critères d’objectivité. En ces temps là, le « neddo ko bandum » n’était pas conçu, le parent restait le voisin le plus proche, c’est le Djolof depuis les temps de Ndiadiane Ndiaye, Bokke Dialloubé était à mille lieux. »