Sen24.info – (Dakar) Le président de la Commission nationale du dialogue des territoires (Cndt), ministre d’Etat a accordé une interview aux confrères du site web Le Soleil.sn. Dans sont entretien, l’ancien ministre d’Etat est revenu sur l’exclusion du député Moustapha Cissé Lo du parti, mais également sur le dauphinat à l’APR.
« L’Alliance pour la République est une organisation d’hommes et de femmes qui, pour réguler le fonctionnement de leurs instances, s’est dotée de textes. Tous les militants sont tenus au respect de ces règles qui fondent la démarche et le contrat social qui lient l’organisation aux populations sénégalaises», explique le président de la Commission nationale du dialogue des territoires.
A l’en croire : « Il y a certains actes qui sont inadmissibles puisque heurtant la conscience collective, déshonorant nos institutions et jetant le discrédit sur l’organisation. Quand ces actes deviennent récurrents, ils deviennent impardonnables. L’erreur est humaine, mais la persistance (dans l’erreur) est diabolique. De ce point de vue, nous n’avions d’autre choix que de nous séparer d’un de nos membres qui refusait de s’amender. Même si toute séparation est douloureuse, face à cette situation, cette décision s’imposait».
S’agissant de la question du dauphinat au sein de l’Alliance pour la République, le ministre d’Etat s’est voulu claire : « La question du dauphinat ne saurait faire débat au sein de notre parti puisque n’étant pas inscrite au chapitre des textes organisant l’Apr, encore moins la Constitution du Sénégal».
Ce qui n’exclut pas que certains puissent nourrir le désir de succéder à Macky Sall. «L’Apr est un grand parti, un parti de masse. Et comme dans toute grande organisation, les ambitions sont à la hauteur des enjeux de développement et d’émergence de notre pays. Les difficultés ne peuvent pas manquer, mais elles sont inhérentes à toute organisation et constituent la preuve de la vitalité de celle-ci », a-t-il laissé entendre.