Sen24.info – (Dakar) L’université Cheikh Anta Diop de Dakar a été le théâtre hier soir, d’une bataille rangée entre étudiants de Kekendo (L’Association des étudiants pour le développement de la Casamance (AEDC) communément appelée « Kekendo ») et ceux de Ndef Leng (Association des Sérères ). Et il aura fallu que le recteur réquisitionne la police vers 2 heures du matin pour ramener la paix.
À la suite de l’intervention des forces de l’ordre, ce sera au tour du directeur général du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD), Maguette Sène de jouer les bons offices.
Le DG du COUD a ainsi rencontré dans la soirée, les responsables des deux parties qui s’affrontaient. Après avoir discuté avec les responsables des deux parties, ces derniers ont regretté les incidents qui ont causé des blessés graves avant de décider d’enterrer la hache de guerre.
Mieux, pour officialiser cette décision, les deux parties ont décidé de tenir un point de presse cet après-midi en présence de Maguette Sène, le Directeur général du COUD.
Pour ce qui est des blessés, des sources de Dakaractu nous renseignent que seul celui qui est interné à l’hôpital Principal de Dakar reste sous observation. Les autres ont reçu les soins avant d’être libérés.
Rappelons que toute cette affaire serait partie d’une bagarre entre un étudiant membre de Kekendo et un autre de Ndefleng pour une histoire de vol de moto Jakarta. Durant cette bagarre, l’étudiant de Ndef Leng a poignardé celui de Kekendo avant de disparaître du campus depuis plus de 15 jours. C’est à son retour que sa victime s’est organisée avec ses camarades pour prendre sa revanche. Chose que les étudiants de Ndefleng n’ont pas voulu laisser passer. Ce qui a provoqué la bataille rangée d’hier soir au sein de l’université Cheikh Anta Diop.
Toutefois, selon une autre version livrée par emedia, c’est l’étudiant membre de Ndef Leng qui a été poignardé par un autre de Kékendo. Et que ses camarades ont décidé de le venger en s’attaquant par petit groupe à leurs rivaux.
Les choses semblent désormais revenir à la normale après l’intervention des autorités universitaires.