jeudi , novembre 28 2024
Home / Societe / Abus de confiance : le jet-setteur Modou Amar condamné à six mois de prison ferme

Abus de confiance : le jet-setteur Modou Amar condamné à six mois de prison ferme

Sen24.iinfo – (Dakar) Le tribunal a suivi le maître des poursuites qui avait requis 6 mois d’emprisonnement ferme contre Modou Amar, le mardi 1er juin dernier. Poursuivi devant la barre des flagrants délits de Dakar pour abus de confiance portant sur une somme de 70 millions de francs, il avait nié les faits. Il a été reconnu coupable des faits d’abus de confiance portant sur 64 millions de FCfa, au préjudice de son ancien collaborateur, S. K. Guèye. Il doit lui payer 75 millions de FCfa à titre de réparation lit-on dans le Soleil repris par Dakaractu.

Jugé la semaine dernière, le jet-setteur a réfuté les faits devant la barre. En effet, le prévenu était l’homme de confiance du plaignant S. K. Guèye. Ce dernier lui reproche d’avoir volé et vendu son véhicule d’une valeur de 6 millions de FCfa, détourné un million de FCfa dédié au paiement de la location de son magasin au Cices et surtout cédé son stock de 255 tonnes de riz pour un coût de 64 millions de FCfa. Sur le dernier fait, la partie civile a fait savoir qu’il n’a jamais donné ordre à Amar de vendre cette quantité de riz à A.P. Diouf. Le mis en cause avait déclaré, devant les enquêteurs, que ce dernier a intégralement payé ce stock. À la barre, il s’est ravisé en soutenant que l’acquéreur A.P. Diouf n’a pas payé. « Il ne m’a remis aucun franc sur les 64 millions de FCfa », avait déclaré Amar. Concernant les montants du véhicule vendu et de la location du magasin au Cices, le prévenu avait soutenu qu’il s’en est servi pour payer les dettes contractées par la société de la partie civile.

Entendu à titre de témoin, A.P. Diouf a déclaré qu’il ne reste devoir au prévenu que 1,5 million de FCfa sur les 64 millions de FCfa. L’avocate de la partie civile avait réclamé 80 millions de FCfa. Le Parquet avait requis six mois ferme contre le mis en cause. La défense, qui avait plaidé la relaxe, était d’avis que le délit d’abus de confiance n’était pas établi. Selon elle, son client s’est acquitté de tous les mandats qui lui ont été confiés par la partie civile. Dans son délibéré, le Tribunal a déclaré coupable M. M. Amar et l’a condamné à six mois ferme.

Partager:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *