Sen24.info – (Dakar) La remise des cahiers de doléances au chef de l’Etat est futile. C’est du moins la conviction du secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal (Urs), Gora Khouma. Selon lui, les cahiers de doléances sont déposés le matin et le lendemain ils se retrouvent à Mbeubeuss. C’est pourquoi le syndicaliste pense que les centrales syndicales doivent revoir cette pratique. Ce qui vaille aujourd’hui, selon Gora Khouma, c’est de rompre avec le pacte de stabilité sociale et d’aller en grève générale pour la satisfaction des revendications des travailleurs qui vivent dans la misère. C’est la raison pour laquelle le secrétaire général de l’Union des routiers du Sénégal (Urs) a préféré ne pas transmettre ses doléances à sa centrale syndicale.
Comme son camarade Gora Khouma, le secrétaire général du syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal, Alassane Ndoye, a joint également L’As, pour l’informer que son syndicat n’a pas non plus transmis ses doléances au secrétaire général de la Cnts, Mody Guiro, depuis plus de trois ans. Pour cause, dit-il, les revendications du secteur du transport routier ne sont toujours pas satisfaites. Il dénonce l’attitude des autorités qui ne parlent du secteur du transport routier que lorsqu’il y a un accident, sans se soucier des problèmes des acteurs qui peinent actuellement à joindre les deux bouts.