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Sen24.info – (Dakar) La recrudescence des violences faites aux femmes ne laisse personne indifférente et devient de plus en plus inquiétante dans la région de Kaolack. Rien que durant la période du confinement le centre d’écoute et d’orientation de l’Association pour la Promotion de la Femme Sénégalaise(APROFES) a enregistré près de 200 cas de violences.
L’APROFES est une organisation à but non lucratif créée par des femmes émanant d’une section féminine de l’ASC MAGG DAAN. Elle œuvre pour le bien être de la femme et des enfants particulièrement des filles en vue de protéger leurs droits à l’intégrité physique, psychologique, au respect de leur vie et de la sécurité de leur personne en renforçant également les capacités opérationnelles des parties prenantes du projet pour une meilleure atteinte des résultats escomptés
Elle s’active également dans d’autres domaines tels que le leadership, l’entreprenariat, l’accès aux sphères de décisions, le renforcement des capacités, de la santé communautaire.
Elle est accompagnée dans la mise en œuvre de ses activités par des partenaires techniques et financiers à l’instar du Fonds africain pour le développement de la femme(AWDF), Iamaneh Suisse, Ceci Sénégal, Arapaz, le reseau Siggil Jigeen entre autres.
Depuis la création de son centre d’écoute et d’orientation en 1993, qui s’active dans l’accompagnement des victimes, la question des violences faites aux femmes reste préoccupante dans la région. Néanmoins, le point d’écoute et d’orientation de l’APROFES continue toujours de recevoir et de traiter des cas qui ont connu une hausse considérable durant la période du confinement. Près de 200 cas ont été enregistrés à en croire Mme, coordonnatrice du point d’écoute.
Le combat longtemps engagé par l’ ONG de défense des droits humains a également permis la mise en œuvre du projet « osez relevez les défis du leadership féminin pour une réduction effective des violences faites aux femmes et aux filles au Sénégal »
De l’avis de la coordonnatrice du projet Ndéye Gnilane FAYE, il s’agit de développer un plaidoyer efficace pour amener les autorités compétentes à lever toutes les barrières qui entravent la prise en charge exhaustive des violences faites aux femmes et à rendre gratuit le certificat médical dans les cas de violences physiques et sexuelles.
