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 Contribution : L’Afrique face à son destin (Suite et fin)

«L’Afrique a l’historique devoir de relever le défi et de débarrasser le monde de cette minuscule particule, présente partout et qui n’est visible nulle part. Mais  cette aubaine scientifique, l’Occident en fait un accident et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et les  lobbies pharmaceutiques feront tout pour tuer le poussin dans l’oeuf.

Pourtant, un professeur de philosophie, de communication et marketing  en industrie pharmaceutique nous rapporte, dans un post à Facebook  que l’ OMS associe l’artémissinine à d’autres molécules pour soigner trois types de paludisme: le paludisme falciparum, le paludisme  multirésistant et le neuropaludisme. Or, lartémissinine  est un derivé de l’ARTEMISIA.

Pourquoi devons-nous attendre tout des autres? L’intelligence est-elle tributaire d’un lieu où d’une couleur? Pourquoi le remède contre cette pandémie qui continue sa tâche macabre ne peut-il pas venir de l’Afrique? A l’orée de ce siècle, nous devons comprendre, une fois pour toutes, que l’Afrique et les Africains ne peuvent et ne doivent pas continuer à demeurer dans cette position d’attentisme.

Madagascar a donné la voie, son président s’est montré publiquement, vidant une bouteille de ce qu’il est convenu d’appeler « remède miracle », comme pour dire aux autres: « je n’attends ni votre aval, ni votre brevet pour sauver mon peuple avec mes propres ressources ». Et c’est cela le début d’un courage manifeste qui devrait avoir un « effet contagion » comme ce virus.

Longtemps cultivé et utilisé au Sénégal, et un peu partout en Afrique, l’artemisia a fini de faire ses preuves contre le paludisme comme la Nivaquine du Docteur Raoult. Hélas, elles sont toutes les deux décriées et décrédibilisées par des déçus qui avaient misé sur le virus pour gagner gros. Ils risquent fort de déchanter si et seulement si (pour parler comme les mathématiciens) les Africains et leurs dirigeants en premier refusent de céder.

Alors, peuples africains, n’écoutons personne. Soyons sûrs que Dieu n’est pas que blanc. Il n’est pas que noir. Il est du côté de ceux qui en veulent, qui cherchent pour trouver. Le Madagascar a cherché et a trouvé. Tant mieux ! Nous comprenons avec CHEIKH ANTA DIOP que la VÉRITÉ ne sonne pas blanche.

L’Association des Professeurs de Philosophie  du Sénégal  (APROPHISE) exhorte les chefs d’État africains  à se liguer contre les industries pharmaceutiques occidentales, indiennes et chinoises pour faire la promotion du *COVID ORGANIGS,* et à rassembler l’expertise continentale pour améliorer la formule du *COVID ORGANIGS* afin  d’en faire un  vaccin et autres médicaments plus résolutifs.

*L’APROPHISE* appelle à une implication de la société civile et de toutes les forces vives africaines pour booster la science en terre africaine.

*L’APROPHISE* invite intensément la jeunesse africaine à s’inspirer du modèle du docteur MUNYANGI pour sa science, son courage et sa générosité.

*LAPROPHISE* rappelle à tous, aux intellectuels et aux esprits éclairés, leur mission qui consiste à rendre intelligibles les tenants et aboutissants de la lutte pour l’usage du *COVID* *ORGANIGS.* « À formation égale, disait Cheikh Anta Diop, la vérité triomphe. Formez-vous, armez-vous de science jusqu’aux dents (…) et arrachez votre patrimoine culturel. Ou alors traînez-moi dans la boue, si quand vous arrivez à cette connaissance directe, vous découvrez que mes arguments sont inconsistants, c’est cela, mais il n’y a pas d’autre voie».

Vos arguments sont, à n’en pas douter, consistants et traduisent à la fois le courage et la lucidité du grand savant que vous êtes. Nous ne sommes pas peu fiers d’être vos héritiers mais surtout de perpétuer le combat qui a  été mené par vous et par des générations d’Africains vaillants et debout.La lutte et la quête continuent, et L’APROPHISE fait sienne la devise nietzschéenne «seule la volonté libère».

 (Le bureau de l’Aprophise)

 

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