Sen24.info – (Dakar) Le Mali conna\u00eet enfin la date de ses futures \u00e9lections pr\u00e9sidentielle et l\u00e9gislatives. Le ministre de l\u2019Administration territoriale, le lieutenant-colonel Abdoulaye Ma\u00efga, a r\u00e9v\u00e9l\u00e9 le calendrier \u00e9lectoral ce jeudi lors d\u2019une conf\u00e9rence de presse. Les militaires maliens \u00e0 la t\u00eate de cette transition, rendront bien le pouvoir au civil dans le d\u00e9lai imparti.<\/p>\n
Les premiers tours de la pr\u00e9sidentielle et des l\u00e9gislatives seront coupl\u00e9s et se tiendront le 27 f\u00e9vrier 2022, dans un peu moins d\u2019un an. D\u2019\u00e9ventuels seconds tours sont pr\u00e9vus pour les 13 et 20 mars. Ce calendrier respecte donc \u00ab\u00a0strictement\u00a0<\/em>\u00bb, comme l\u2019a soulign\u00e9 le ministre de l\u2019Administration territoriale,\u00a0les 18 mois qui avaient \u00e9t\u00e9 accord\u00e9s \u00e0 la transition<\/strong><\/a>. Autre date importante \u00e0 retenir, le 31 octobre 2021. Un r\u00e9f\u00e9rendum sur la r\u00e9vision de la Constitution doit se tenir.<\/p>\n Ce calendrier \u00e9tait tr\u00e8s attendu. La pression de la communaut\u00e9 internationale notamment commen\u00e7ait \u00e0 se faire sentir. Lors du Conseil de s\u00e9curit\u00e9 de l\u2019ONU du mois d\u2019avril, les \u00c9tats-Unis avaient demand\u00e9 un calendrier d\u00e9finitif. Le secr\u00e9taire g\u00e9n\u00e9ral adjoint de l’ONU pour les op\u00e9rations de paix, Jean-Pierre Lacroix, avait aussi rappel\u00e9 que ces \u00e9lections \u00ab\u00a0repr\u00e9sentent le test d\u00e9cisif de la transition actuelle et une \u00e9tape n\u00e9cessaire vers le retour du Mali \u00e0 la r\u00e8gle constitutionnelle<\/em>\u00a0\u00bb.<\/p>\n Mais \u00e0 Bamako, ce calendrier est per\u00e7u avec circonspection. M\u00eame si globalement, tout le monde se satisfait de voir le d\u00e9lai des 18 mois respect\u00e9, beaucoup de doutes demeurent. Pour Nouhoum Sarr pr\u00e9sident du Front africain pour le d\u00e9veloppement, membre du Conseil national de transition, le calendrier d\u00e9voil\u00e9 hier est une bonne base de travail, mais il faut des modifications.<\/p>\n \u00ab\u00a0On nous pr\u00e9voit des \u00e9lections en octobre 2021, ce n\u2019est pas acceptable, au regard de la loi. Le mois d\u2019octobre est pr\u00e9vu, au regard de la charte des partis politiques, pour r\u00e9viser les listes \u00e9lectorales. Ensuite, on nous parle d\u2019\u00e9lections r\u00e9f\u00e9rendaires. Pensez-vous que l\u2019on peut faire un r\u00e9f\u00e9rendum sans savoir sur quoi nous allons nous prononcer\u00a0? Et le processus de r\u00e9vision de Constitution, ce n\u2019est pas en cinq mois que l\u2019on va d\u00e9gager un consensus national autour de cette question-l\u00e0.\u00a0<\/em>\u00bb Nouhoum Sarr estime qu\u2019une r\u00e9forme du Code \u00e9lectoral est n\u00e9cessaire avant ces scrutins.<\/p>\nUne r\u00e9forme du Code \u00e9lectoral n\u00e9cessaire\u00a0?<\/h2>\n