{"id":32883,"date":"2021-03-29T17:37:24","date_gmt":"2021-03-29T17:37:24","guid":{"rendered":"https:\/\/sen24.info\/?p=32883"},"modified":"2021-03-29T17:37:24","modified_gmt":"2021-03-29T17:37:24","slug":"rater-le-train-electoral-de-2022-peut-couter-trop-cher-par-madiambal-diagne","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/sen24.info\/rater-le-train-electoral-de-2022-peut-couter-trop-cher-par-madiambal-diagne\/","title":{"rendered":"Rater le train \u00e9lectoral de 2022 peut co\u00fbter trop cher – Par Madiambal Diagne"},"content":{"rendered":"
Sen24.info – (Dakar) Les \u00e9lections locales au S\u00e9n\u00e9gal devaient se tenir initialement en juin 2019. Elles avaient \u00e9t\u00e9 report\u00e9es de six mois, pour devoir \u00eatre organis\u00e9es au plus tard en d\u00e9cembre 2019 et report\u00e9es une deuxi\u00e8me fois pour la date du 28 mars 2021, parce que le constat \u00e9tait fait de l\u2019impossibilit\u00e9 organisationnelle de respecter les \u00e9ch\u00e9ances. Le gouvernement vient \u00e0 nouveau de proposer leur tenue pour au plus tard en mars 2022.<\/p>\n
Entre man\u0153uvres, surench\u00e8res et faits accomplis<\/strong><\/p>\n Au lendemain de la pr\u00e9sidentielle de f\u00e9vrier 2019, de nombreuses questions ou obstacles s\u2019\u00e9taient pos\u00e9s, car il fallait, dans le cadre de l\u2019\u00e9valuation du processus \u00e9lectoral, proc\u00e9der \u00e0 des r\u00e9formes du Code \u00e9lectoral en fixant les modalit\u00e9s de candidature et de participation aux \u00e9lections locales. En effet, fallait-il maintenir ou r\u00e9am\u00e9nager, en vue des \u00e9lections locales, le syst\u00e8me de parrainage citoyen des candidatures qui s\u2019\u00e9tait r\u00e9v\u00e9l\u00e9 comme un filtre trop \u00e9tanche durant l\u2019\u00e9lection pr\u00e9sidentielle ? L\u2019opposition politique, comme les organisations citoyennes, n\u2019entendait pas aller \u00e0 des \u00e9lections locales avec un syst\u00e8me de parrainage quelconque.<\/p>\n D\u2019ailleurs, le gouvernement semblait r\u00e9aliser qu\u2019un tel syst\u00e8me constituerait une grave entrave \u00e0 la pluralit\u00e9 des listes et surtout \u00e0 une participation citoyenne \u00e0 la gestion des conseils locaux. La r\u00e9forme semblait s\u2019imposer de fait, encore qu\u2019il faudrait s\u2019accorder sur les modalit\u00e9s. Dans le m\u00eame temps, l\u2019opposition doutait du fichier \u00e9lectoral et exigeait son audit et l\u2019\u00e9valuation transparente du processus \u00e9lectoral que des partis consid\u00e9raient comme \u00e9tant une machine pour fraudes. C\u2019est ainsi que des partenaires du S\u00e9n\u00e9gal, avec l\u2019Union europ\u00e9enne en t\u00eate de file, s\u2019\u00e9taient propos\u00e9s de financer les op\u00e9rations d\u2019audit du fichier \u00e9lectoral.<\/p>\n En outre, dans l\u2019objectif entre autres, d\u2019accorder les violons de la classe politique quant au processus \u00e9lectoral, le pr\u00e9sident Macky Sall mit en place, le 28 mai 2019, une commission du Dialogue national. Un d\u00e9lai de trois mois avait \u00e9t\u00e9 imparti \u00e0 cette commission, pr\u00e9sid\u00e9e par Famara Ibrahima Sagna, pour d\u00e9poser ses conclusions. La premi\u00e8re cons\u00e9quence aura \u00e9t\u00e9 de suspendre le calendrier \u00e9lectoral.<\/p>\n Le gouvernement prit alors la mesure de reporter les \u00e9lections locales pour un d\u00e9lai de six mois. On sait comment les travaux des diff\u00e9rentes commissions du Dialogue national ont tra\u00een\u00e9 en longueur, n\u00e9cessitant le rallongement du d\u00e9lai imparti \u00e0 l\u2019\u00e9quipe de Famara Ibrahima Sagna. A l\u2019expiration du d\u00e9lai du report des \u00e9lections locales, le gouvernement a \u00e9t\u00e9 oblig\u00e9 de recourir au vote, le 19 novembre 2019, d\u2019une loi pour fixer \u00e0 nouveau leur date \u00e0 mars 2021 et les mandats des conseils municipaux se trouv\u00e8rent prolong\u00e9s. On pouvait penser que cette fois serait la bonne d\u2019autant que le S\u00e9n\u00e9gal n\u2019avait pas habitu\u00e9 son monde \u00e0 ne pas respecter le calendrier des rendez-vous \u00e9lectoraux. Cela faisait quelque part d\u00e9sordre pour ne pas dire une certaine forme de recul d\u00e9mocratique. Des organisations politiques et citoyennes piaffaient d\u2019impatience de pouvoir s\u2019octroyer des si\u00e8ges dans les conseils locaux et force est de dire que le gouvernement n\u2019avait pas toujours la r\u00e9ponse ais\u00e9e devant les accusations de manipulations du calendrier \u00e9lectoral.<\/p>\n Pourtant, tout portait \u00e0 croire que la coalition politique au pouvoir ne devrait pas avoir trop de difficult\u00e9s \u00e0 remporter la majorit\u00e9 des Conseils locaux. La conduite des travaux du Dialogue national \u00e9tait d\u00e9licate. Les positions divergentes et tranch\u00e9es des protagonistes n\u2019aidaient pas \u00e0 aboutir \u00e0 des conclusions d\u00e9finitives. Il y a eu de la surench\u00e8re, de part et d\u2019autre, et l\u2019id\u00e9e agit\u00e9e par des pl\u00e9nipotentiaires repr\u00e9sentant le camp du pr\u00e9sident Sall de nommer par d\u00e9cret les maires ou administrateurs de certaines grandes communes comme Dakar se r\u00e9v\u00e9la \u00eatre un grand facteur de blocage. Les protagonistes du Dialogue national tiraient \u00e0 hue et \u00e0 dia. Les restrictions dans la vie publique, qui seront impos\u00e9es par la situation d\u2019urgence sanitaire provoqu\u00e9e par la pand\u00e9mie du Covid-19, rendront al\u00e9atoire, pour ne pas dire impossible, toute poursuite des travaux du Dialogue national.<\/p>\n La sous-commission du Dialogue politique, dirig\u00e9e par l\u2019ancien ministre de l\u2019Int\u00e9rieur, le G\u00e9n\u00e9ral Mamadou Niang, qui avait le plus focalis\u00e9 les int\u00e9r\u00eats des acteurs politiques, aura \u00e0 accuser le plus de retard. A l\u2019occasion d\u2019un bilan d\u2019\u00e9tape le 9 septembre 2020, cl\u00f4turant la premi\u00e8re phase de ses travaux, la commission du G\u00e9n\u00e9ral Niang rendra compte du fruit de ses pourparlers. Ainsi, 23 points de discussions ont pu faire l\u2019objet de consensus, dont notamment la question nodale de l\u2019\u00e9lection du maire et du pr\u00e9sident de Conseil d\u00e9partemental au suffrage universel direct. Ce candidat devrait \u00eatre la t\u00eate de liste majoritaire. Le consensus avait permis de fixer l\u2019harmonisation du pourcentage de la r\u00e9partition des si\u00e8ges des \u00e9lections d\u00e9partementales, du principe de financement des partis politiques\u2026<\/p>\n Cependant, il y a eu deux points de d\u00e9saccord, dont la question du cumul de la fonction du chef de l\u2019Etat et chef de parti, et le statut du chef de l\u2019opposition. Aussi, cinq autres questions restaient en suspens. Fallait-il alors mettre en \u0153uvre imm\u00e9diatement les points d\u2019accord ou fallait-il attendre de terminer tout le processus de discussion ? Les avis ont diverg\u00e9 et r\u00e9sultat des courses (?), les modifications ou r\u00e9formes juridiques n\u00e9cessaires \u00e0 la tenue des \u00e9lections n\u2019ont encore pu \u00eatre r\u00e9alis\u00e9es.<\/p>\n En d\u00e9pit de l\u2019aggravation de la situation sanitaire, la commission du G\u00e9n\u00e9ral Niang reprit les travaux en ao\u00fbt 2020. Le pr\u00e9sident de la commission finira par malheureusement \u00eatre emport\u00e9 par la pand\u00e9mie du Covid-19, le 28 d\u00e9cembre 2020. Le pr\u00e9sident de la R\u00e9publique nomma, le 29 janvier 2021, le Professeur de Droit public, Babacar Kant\u00e9, \u00e0 la t\u00eate de la Commission politique du Dialogue national, en remplacement du G\u00e9n\u00e9ral Mamadou Niang. Le Pr Kant\u00e9 a aussit\u00f4t fait red\u00e9marrer les travaux. Mais on constate naturellement que l\u2019\u00e9ch\u00e9ance d\u2019organiser les \u00e9lections locales qui devaient se tenir hier, dimanche 28 mars 2021, n\u2019a pu \u00eatre respect\u00e9e, au grand dam des bonnes r\u00e8gles et pratiques r\u00e9publicaines.<\/p>\n Le pr\u00e9sident Famara Ibrahima Sagna, qui dirige la grande commission du Dialogue national, a fini, lui, par se rendre pratiquement injoignable pour ses collaborateurs. Est-ce une bouderie ? Certains m\u00e9dias le disent. Une situation de fait accompli ? Ou devrait-on consid\u00e9rer qu\u2019\u00e0 l\u2019impossible nul n\u2019est tenu ? Il n\u2019en demeure pas moins que ce troisi\u00e8me report \u00e0 mars 2022, des \u00e9lections locales, constitue indubitablement une tache noire pour la gouvernance du Pr\u00e9sident Sall. Aussi, continuer de g\u00e9rer les questions \u00e9lectorales avec d\u00e9sinvolture serait jouer avec des allumettes.<\/p>\n Mauvais pr\u00e9c\u00e9dent<\/strong><\/p>\n On dira que ce n\u2019est pas la premi\u00e8re fois que des \u00e9lections locales arrivent \u00e0 \u00eatre report\u00e9es au S\u00e9n\u00e9gal. Ce fut le cas sous les pr\u00e9sidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, mais jamais des \u00e9lections n\u2019ont \u00e9t\u00e9 report\u00e9es trois fois de suite. Cela pose la question de la l\u00e9gitimit\u00e9 des conseils municipaux. Le renouvellement des mandats \u00e9chus est une exigence fondamentale dans un syst\u00e8me d\u00e9mocratique. Du reste, \u00e0 la faveur des diff\u00e9rents reports, le pr\u00e9sident Macky Sall a engag\u00e9 des dynamiques d\u2019alliances politiques qui pourraient notamment conforter son h\u00e9g\u00e9monie politique dans la plupart des collectivit\u00e9s locales du pays. Le ralliement de Idrissa Seck et certains de ses alli\u00e9s politiques lors de la pr\u00e9sidentielle 2019, o\u00f9 il \u00e9tait arriv\u00e9 deuxi\u00e8me avec plus de 22% des suffrages, devrait conforter la coalition au pouvoir. Au demeurant, le risque est grave de faire un mauvais pr\u00e9c\u00e9dent. Qu\u2019adviendrait-il si par exemple on en arrivait \u00e0 une situation de devoir reporter la tenue des \u00e9lections l\u00e9gislatives ou m\u00eame d\u2019une \u00e9lection pr\u00e9sidentielle ? Cela ne saurait \u00eatre acceptable pour une d\u00e9mocratie comme celle du S\u00e9n\u00e9gal. Le cas \u00e9ch\u00e9ant, les cons\u00e9quences pourraient \u00eatre dramatiques. C\u2019est justement l\u00e0 o\u00f9 il faudrait faire attention, car tout semble r\u00e9v\u00e9ler que le gouvernement serait en train de man\u0153uvrer encore.<\/p>\n En effet, la proposition de reporter les \u00e9lections \u00e0 mars 2022 peut \u00eatre per\u00e7ue comme une man\u0153uvre cousue de fil blanc, quand on sait que le mandat des d\u00e9put\u00e9s arrivera \u00e0 expiration le 30 juillet 2022. Le gouvernement prendra-t-il le risque d\u2019organiser deux \u00e9lections nationales en trois mois d\u2019intervalle ? En tout cas, on nous a d\u00e9j\u00e0 habitu\u00e9s \u00e0 la complainte des acteurs gouvernementaux que le pays ne saurait \u00eatre en campagne \u00e9lectorale permanente, et que le pays passe tout son temps \u00e0 pr\u00e9parer des \u00e9lections et \u00e0 \u00eatre dans des d\u00e9bats politiques parfois st\u00e9riles, au lieu de se consacrer aux actions de d\u00e9veloppement. Autrement dit, la question qui peut d\u00e9j\u00e0 \u00eatre l\u00e9gitime est de se demander ce qu\u2019il adviendrait des \u00e9lections l\u00e9gislatives de 2022. Va-t-on vers un \u00e9ventuel report pour les coupler avec la pr\u00e9sidentielle de 2024 ?<\/p>\n Les enjeux politiques et d\u00e9mocratiques d\u2019un report d\u2019\u00e9lections l\u00e9gislatives sont plus importants que ceux d\u2019\u00e9lections locales. Encore qu\u2019on a d\u00e9j\u00e0 fini de se r\u00e9signer que les \u00e9lections locales n\u2019ont pas \u00e9t\u00e9 tenues \u00e0 date, la sagesse devrait alors commander de programmer les \u00e9lections locales en m\u00eame temps que celles l\u00e9gislatives. Pendant qu\u2019on y est, ne faudrait-il pas se mettre au r\u00e9alisme de faire co\u00efncider les \u00e9lections locales aux \u00e9lections l\u00e9gislatives de 2022 ? De toute fa\u00e7on, il semble difficile d\u2019envisager que les d\u00e9put\u00e9s de la pr\u00e9sente l\u00e9gislature arrivent \u00e0 accepter de r\u00e9duire leur mandat pour renouveler l\u2019Assembl\u00e9e nationale en mars 2022 au lieu de l\u2019\u00e9ch\u00e9ance calendaire de juillet 2022. Il n\u2019en demeure pas moins que l\u2019opposition ne devrait pas se plaindre de ses propres turpitudes. De par ses exigences de r\u00e9forme d\u2019un fichier \u00e9lectoral constitu\u00e9 en 2016, mais aussi des d\u00e9saccords internes \u00e0 propos du statut du chef de l\u2019opposition, ainsi que la n\u00e9cessit\u00e9 d\u2019inscrire sur les listes \u00e9lectorales les primo votants, l\u2019organisation des \u00e9lections \u00e0 la date \u00e9chue \u00e9tait devenue quasi-impossible. La Direction g\u00e9n\u00e9rale des Election a indiqu\u00e9 que, techniquement, il faudrait pas moins de 11 mois pour r\u00e9aliser tous les travaux n\u00e9cessaires \u00e0 une nouvelle \u00e9lection.<\/p>\n Post scriptum – Je supporterai \u00abd\u2019entendre mes paroles travesties par des gueux pour exciter des sots\u00bb<\/strong><\/p>\n Notre chronique de la semaine derni\u00e8re intitul\u00e9e, \u00abLe prix de l\u2019honneur d\u2019un \u2018\u2019fils de Casamance\u2019\u2019, nomm\u00e9 Ousmane Sonko\u00bb, a suscit\u00e9 diverses r\u00e9actions. Ils ont \u00e9t\u00e9 fort nombreux, les lecteurs qui ont appr\u00e9ci\u00e9 la justesse et la v\u00e9rit\u00e9 des faits all\u00e9gu\u00e9s et qui ont consid\u00e9r\u00e9 que la sauvegarde de l\u2019id\u00e9al r\u00e9publicain est au prix du courage de poser le d\u00e9bat avec objectivit\u00e9 et sans faux-fuyants sur des principes substantiels de la d\u00e9mocratie et de l\u2019\u00e9tat de droit. Ces lecteurs peuvent \u00eatre assur\u00e9s que les exigences d\u00e9mocratiques et la d\u00e9fense des principes et valeurs de la R\u00e9publique resteront mon credo. La diversit\u00e9, l\u2019enthousiasme et la chaleur des soutiens que j\u2019ai re\u00e7us m\u2019ont davantage persuad\u00e9 que la grande majorit\u00e9 de mes compatriotes est d\u00e9vou\u00e9e \u00e0 la m\u00eame cause. En revanche, ils ont aussi \u00e9t\u00e9 nombreux, des lecteurs qui ont cherch\u00e9 \u00e0 surfer sur une certaine vague d\u2019indignation pour tenter d\u2019occulter les vraies questions. En effet, il arrive que certains pr\u00e9f\u00e8rent regarder le doigt qui montre la lune ou pr\u00e9f\u00e8reraient tuer le messager plut\u00f4t que d\u2019entendre le message. Il existe aussi des personnes qui n\u2019aimeraient pas voir l\u2019image de fausset\u00e9 et d\u2019hypocrisie que leur renvoie un miroir de faits plac\u00e9s devant eux. Comme il existe toujours des personnes qui, pour occulter les vraies questions, cherchent \u00e0 allumer des contre-feux ou pour certains, n\u2019arrivant \u00e0 se mesurer \u00e0 l\u2019un de leurs pairs, ou pour r\u00e9gler on ne sait quels vieux comptes, chercheraient \u00e0 lancer la meute avec une malhonn\u00eatet\u00e9 d\u00e9concertante, au prix de fouler aux pieds les r\u00e8gles et principes les plus \u00e9l\u00e9mentaires qui guident leur m\u00e9tier. Ces personnes peuvent \u00eatre assur\u00e9es qu\u2019elles souffriront la franchise et la r\u00e9solution ferme de Madiambal Diagne de rester droit dans ses bottes et de continuer \u00e0 poser les vraies questions. Je lis souvent ces paroles de Rudyard Kipling qui disent : \u00abSi tu peux supporter d\u2019entendre tes paroles\/ Travesties par des gueux pour exciter des sots\/ Et d\u2019entendre mentir sur toi leurs bouches folles\/ Sans mentir toi-m\u00eame d\u2019un mot\/ (\u2026) tu seras un homme mon fils.\u00bb.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Sen24.info – (Dakar) Les \u00e9lections locales au S\u00e9n\u00e9gal devaient se tenir initialement en juin 2019. 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