Le mardi 12 novembre 2024, c’est autour de la commune de Samecanta d’accueillir la caravane départementale. En effet, ce qui a plus attiré l’attention dans son périple,  c’est l’étape du village de  Samtoulou.

Ayib Daffé a pris le pilon et s’est joint aux femmes trouvées en train de piler le riz. Histoire de mesurer les peines que ces femmes du monde rural rencontrent quotidiennement pour leur subsistance.

Ce geste de l’ancien Président du Groupe parlementaire de Pastef, est plein de sens. En ce sens qu’il traduit au quotidien la lourde charge de travaux des femmes rurales.

Leur milieu de vie est dépourvu de moyens d’allègement de leurs travaux. Parce que les régimes passés n’ont pas investi dans le quotidien de ces populations rurales. Face aux doléances des populations de tout âge, le constat est réel, les femmes rurales consacrent la majeure partie de leur temps au travail domestique, comme la collecte de l’eau et du bois de chauffe, la transformation et la préparation des aliments, les déplacements, le transport et les soins.

Du fait que les tâches limitent leur temps et leur mobilité, Ayib Daffé a déclaré qu’une fois la liste Pastef aura une majorité écrasante à l’Assemblée nationale, avec Ndeye Fatou Mané et Holimatou Bayo, ils seront les principaux défenseurs des populations isolées de la commune de Samécanta, du département de Sédhiou, bref de toute la région de Sédhiou.

D’ailleurs, dit-il, « c’est cela qui a motivé leurs déplacements dans des zones enclavées ». A sa suite, Ndeye Fatou Mané inscrite sur la liste nationale à la 22eme place est d’avis que:  » la pénibilité de ces activités peut nuire à la santé et à la nutrition des femmes de tous âges, mais aussi les nourrissons et les enfants. Ces tâches domestiques constituent ajoute-t-elle « un obstacle majeur à la capacité des femmes à accroître leur productivité et d’assurer leur sécurité alimentaire ».

Pour renverser la tendance, elle a demandé à ses soeurs de toutes les localités isolées des quatorze communes du département de Sédhiou de se constituer en GIE, pour bénéficier des formations allant dans la transformation de produits locaux et le Maraîchage entre autres….

Le Premier ministre sénégalais et chef du parti Pastef, Ousmane Sonko, prononce un discours entouré de membres de la sécurité à Dakar, le 12 novembre 2024. © SEYLLOU / AFP

Le Premier ministre sénégalais et chef du parti Pastef, Ousmane Sonko, prononce un discours entouré de membres de la sécurité à Dakar, le 12 novembre 2024. © SEYLLOU / AFP

Tête de liste du parti Pastef aux législatives et chef du gouvernement depuis avril, Ousmane Sonko avait fait état, sur son compte Facebook, d’attaques subies par son camp à Dakar, Saint-Louis (Nord) ou encore Koungueul (Centre). Il les a imputées à des sympathisants du maire de Dakar, Barthélémy Dias, qui dirige une coalition concurrente en lice pour les législatives.

« Que chacune des agressions subies par Pastef de leur part depuis le début de la campagne, que chaque patriote qu’ils ont agressé et blessé soit proportionnellement vengé. Nous exercerons notre droit légitime à la riposte », avait-il alors écrit sur Facebook, dans la nuit du 11 au 12 novembre. « Barthélémy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays », avait-t-il ajouté.

Le 12 novembre, Ousmane Sonko a finalement appelé ses militants à « continuer la campagne dans le calme et la paix pendant les quatre jours qui restent ». « N’attaquez personne, ne frappez personne, ne provoquez personne. Désactivez tout mais qu’on reste vigilant », a-t-il lancé.

Dans un communiqué publié le 12 novembre, le gouverneur de Saint-Louis a constaté que des « incidents avaient entraîné des blessés par armes blanches et des vols à l’arraché, motivant l’ouverture d’une enquête de police ». Il a aussi assuré que la police avait procédé à l’interpellation de 81 individus soupçonnés d’avoir pris part aux incidents.

Ousmane Sonko a appelé ses militants à « continuer la campagne dans le calme et la paix pendant les quatre jours restants » avant la clôture de celle-ci, prévue pour vendredi soir. « N’attaquez personne, ne frappez personne, ne provoquez personne. Désactivez tout, mais restez vigilants », a-t-il déclaré.

La veille, Sonko avait tenu des propos plus incisifs. « Que chacune des agressions subies par le Pastef depuis le début de la campagne, que chaque patriote agressé et blessé soit proportionnellement vengé. Nous exercerons notre droit légitime à la riposte », avait-il écrit dans un message sur Facebook dans la nuit de lundi à mardi. Il a également affirmé que « Barthélémy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays. »

En début de campagne, Sonko avait contacté les ministres de l’Intérieur et de la Justice en tant que candidat, déplorant « trois agressions sans aucune arrestation », qu’il a qualifiées de signes de la « faillite de l’État ». Il s’exprimait depuis Rufisque, près de Dakar, à la suite d’incidents à Saint-Louis où il accuse des opposants d’avoir « violemment attaqué et blessé » ses partisans avec « couteaux, sabres et grenades lacrymogènes ».

« J’interpelle une fois de plus l’État du Sénégal. Un État ne doit pas être faible. J’ai déjà interpellé monsieur le président de la République à ce sujet. Si l’État ne règle pas ce problème, nous le ferons nous-mêmes et nous en avons les moyens », a-t-il averti. West African dishes

Mardi, le gouverneur de Saint-Louis a confirmé que des « incidents avaient causé des blessures par armes blanches et des vols à l’arraché », justifiant l’ouverture d’une enquête policière. Il a précisé que la police avait interpellé 81 personnes soupçonnées d’avoir participé aux troubles.

L’après-midi, un rassemblement de militants du Pastef a eu lieu à Dakar, sous une forte surveillance des forces de sécurité, qui empêchaient l’accès à une rue menant au domicile du maire de Dakar.

La coalition Samm Sa Kaddu de Barthélémy Dias a dénoncé sur les réseaux sociaux ce qu’elle considère comme un « appel au meurtre assumé par l’actuel Premier ministre sénégalais ». Elle affirme avoir été elle-même la cible de « multiples attaques » et ajoute : « Ousmane Sonko, dévoré par la peur de la défaite, tente désespérément de museler la démocratie en cherchant à instaurer un climat de terreur. »

« Vous savez, mon retour au Sénégal n’est pas encore à l’ordre du jour. Une fois décidé, je ferai moi-même une annonce officielle et l’information va circuler. En quittant le Sénégal, je n’ai fait que respecter la tradition, parce que quand un  président  est méprisé au pouvoir, il doit se retirer pour laisser le soin à ses successeurs afin qu’ils puissent bien dérouler’’, a déclaré Macky Sall.

Poursuivant, l’ancien chef de l’État s’explique sur son come-back dans le landerneau politique. « Mes alliés, mes compagnons m’ont demandé de revenir pour diriger la liste pour soit gagner cette élection, sinon faire partie de ceux qui vont aider le peuple à sortir de la situation difficile à laquelle il fait face aujourd’hui, parce que cela fait sept mois que le nouveau régime est là, mais rien et nous avons peur que si rien n’est fait, ça va être difficile pour les Sénégalais’ ».

En ce qui concerne la transhumance de responsables politiques de l’APR vers Pastef, Macky dit n’être nullement surpris. « Je ne suis pas surpris et ça pourrait peut-être créer une situation de découragement, mais je ne pense pas que cela puisse avoir un impact sur la marche de nos activités politiques. De toute façon, l’expression du vote revient aux Sénégalais. Pour le reste, je n’ai pas de commentaire à faire », tranche-t-il.

Cette déclaration de Macky Sall laisse penser qu’il ne va pas venir au Sénégal pour battre campagne aux côtés de la coalition Takku Wallu, dont il reste la tête de liste. À chacun sa manière de faire la campagne. Si le Pm Ousmane Sonko sillonne depuis dimanche les régions du Sénégal avec ses convois, Macky Sall, lui, fait recours aux posts, tweets et appels téléphoniques pour battre campagne depuis le Maroc ou il s’est établi.

Le communiqué fait écho aux interrogations croissantes des Sénégalais concernant l’allocution récente du Président Bassirou Diomaye Faye. Selon la coalition, cette intervention a semblé privilégier la communication interne au détriment d’un message clair et rassembleur destiné à l’ensemble de la population.  Dans cette optique, Takku Wallu Sénégal appelle le gouvernement à faire preuve de responsabilité en évitant les discours divisifs et en condamnant fermement les actes de violence verbale. Le communiqué insiste sur le fait que les appels à l’apaisement doivent être accompagnés d’actions concrètes, notamment la cessation des arrestations arbitraires visant les voix critiques.

La coalition souligne également l’importance de la transparence dans le processus électoral. Les responsables de Takku Wallu Sénégal déplorent le manque de clarté sur les dates des élections, une situation qui pourrait nuire à l’égalité des chances pour tous les partis en lice. Ils rappellent que la confiance du peuple dans le système électoral repose sur la capacité du gouvernement à garantir des conditions justes et équitables pour tous les candidats.

Dans le même temps, le communiqué met en lumière la nécessité de ne pas écarter les citoyens des débats politiques, qu’ils soient issus du camp au pouvoir ou de l’opposition. La coalition affirme que chaque voix compte et que l’inclusion de toutes les parties prenantes est essentielle pour bâtir un avenir politique solide et démocratique. En conclusion, la cellule de communication de Takku Wallu Sénégal appelle tous les acteurs politiques à œuvrer ensemble pour un climat de paix et de dialogue, essentiel pour la réussite de la démocratie sénégalaise. Face aux défis actuels, il est crucial de travailler à la réconciliation nationale et d’assurer un processus électoral transparent et respectueux des droits de chacun.

 » DECLARATION DES CADRES DU PARTI-MOUVEMENT DEMOCRATIQUE POUR LE DEVELOPPEMENT INTEGRAL DU SENEGAL (P-MDIS / LIGGEY SENGAL CI JAMM) DIRIGE PAR MONSIEUR SAMBA NDIAYE PRESIDENT DU PARTI

Objet : Remerciements à son Excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et au Premier Ministre Monsieur Ousmane SONKO pour la nomination de Monsieur Samba NDIAYE Président du P-MDIS au poste de PCA de la Société SN HLM.

La nomination de M. Samba NDIAYE Président du P-MDIS et membre de la Coalition Diomaye Président comme PCA de la société SN HLM par son Excellence le Président de la

République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE n’est guère surprenant pour qui connait l’homme pour sa compétence et son patriotisme pour le développement intégral du Sénégal base de son engagement politique.

Ingénieur d’Etat en Génie Civil (option aménagement et construction hydraulique) de l’université d’Annaba (Algérie) en 1991, M. Samba NDIAYE est également titulaire du Diplôme d’Etudes Supérieures d’Administration et de Gestion (DESAG) du CESAG, ainsi que d’attestation de formation dans divers domaines.

1. Samba NDIAYE est un homme d’action toujours au service de la nation sénégalaise. Cela est illustré pour les succès et défis relevés dans toutes les stations occupées durant sa carrière professionnelle.

À la SENELEC déjà il a passé 17 ans au service de cette société nationale hautement stratégique pour le développement économique et social du Sénégal. Il y a notamment occupé les fonctions de Chef du Service Entretien Général, puis celle de Chef du Service

Administration Générale. En outre, il a été chef du projet de construction du siège social de la SENELEC de 1993 à 1995, et a également participé à l’édification du Stade de France à Saint-Denis. Il a été à l’origine de plusieurs innovations notamment les révolutions technologiques et managériales dans la gestion du carburant (avec les cartes prépayées) et de l’utilisation des téléphones portables à travers le système « gescompte ».

À la Société des Infrastructures de Réparation Navale (SIRN S.A.) pendant près d’une douzaine d’années il a toujours défendu les intérêts du Sénégal dans les différents Partenariats où la SIRN est impliquée. En outre, M. Samba NDIAYE a été le principal acteurde la transformation structurelle du secteur naval au Sénégal, avec l’installation d’usines de fabrication d’embarcations en fibre de verre qui lui a valu un Brevet d’Invention. Certains le surnomment d’ailleurs le « père » des pirogues modernes au Sénégal.

Ces succès l’ont conduit aux Grands Trains du Sénégal (GTS S.A.) où il a relevé le défi majeur de la relance du transport ferroviaire au Sénégal en un temps record, avec la reprise de la circulation des trains lors du Magal et du Gamou 2023 au grand bonheur des populations nostalgiques du chemin de fer. Cette reprise exceptionnelle de la circulation des trains n’a pas échappé aux observateurs lucides non seulement de la presse nationale mais également de la presse internationale.

Avec ces deux (02) mandats successifs à la mairie de Ndoffane il a modernisé la commune qui est sortie des ténèbres à la satisfaction totale des populations, avec entre autres l’urbanisation (routes bitumées, aires de repos et de détente, centre socioculturel…), éclairage public, infrastructures culturelles et sportives, soutien aux activités des femmes etc.

Enfin, son ouvrage publié en mai 2023 et intitulé « SENEGAL : DES SILLONS POUR SERVIR » a aussi fini de convaincre de nombreux sceptiques.

À la lumière de ce qui précède, il est évident que son Excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a bien choisi l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. C’est pourquoi les cadres du P-MDIS et tous les membres et sympathisants du parti expriment leur profonde gratitude au Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE et au Premier Ministre Monsieur Ousmane SONKO sur le choix porté sur Monsieur Samba Ndiaye comme PCA de la Société SN HLM, Ils en profitent pour féliciter leur leader et lui souhaiter pleins succès.

Au plan politique, après le rejet par le Conseil Constitutionnel de la candidature de M. Samba NDIAYE de nombreux candidats retenus lui ont rendu visite, ont envoyé des émissaires ou l’ont appelé afin de définir une éventuelle collaboration en perspective de l’élection présidentielle de mars 2024. Ces différentes sollicitations ne sont guère surprenantes en raison de son expertise et de ses compétences professionnelles. Ainsi, les seules conditions qu’il exigea en réponse aux sollicitations des candidats définitivement retenus pour l’élection présidentielle sont: l’intérêt supérieur du Sénégal et la prise en compte de son programme.

Dès lors, le Secrétariat National du P-MDIS fut convoqué le 10 mars 2024 afin de discuter sur le choix du candidat ou de la coalition. Cette réunion qui dura de 18h à 22h a vu la participation de 45 membres en présentiel ou en ligne représentant toutes les structures du P-MDIS : cadres, femmes, sages, jeunes, régions, diaspora (France, Maroc, Mali, Mauritanie).

À l’issue des délibérations, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a été choisi comme notre candidat à l’élection présidentielle avec le slogan DIOMAYE MOY SONKO. Le 14 mars 2024 M. Samba NDIAYE fut chaleureusement accueilli par Mme Aïda MBODJI Présidente de la Coalition des Leaders et M. Moustapha GUIRASSY Directeur de

Campagne pour la signature de la Charte de la Coalition Diomaye Président.

Ainsi, le P-MDIS appela tous ses membres et sympathisants à se mobiliser pour l’élection dès le premier tour de notre candidat. La campagne électorale dirigée par le Président Samba NDIAYE qui a fait le tour du Sénégal a été sans nul doute d’un apport décisif dans la victoire éclatante du 24 mars 2024 au premier tour.

Dans son communiqué publié le 22 septembre 2024 le P-MDIS avait largement approuvé la décision logique du Président de PASTEF Monsieur Ousmane SONKO de présenter sa liste sous la bannière de son parti. Ce qui d’ailleurs confirme la proposition écrite et hautement patriotique du Président du P-MDIS M. Samba NDIAYE, le 23 avril 2024, d’avoir mis en avant l’intérêt du pays au détriment des intérêts personnels. Dans cette perspective, la cellule des cadres du P-MDIS appelle tous les membres et sympathisants du parti à refuser de se faire distraire et à être vigilants. Elle les exhorte à la mobilisation car la priorité est de faire corps avec la liste PASTEF pour une victoire éclatante aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 afin de donner une majorité confortable à son Excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye et à son Premier Ministre Monsieur Ousmane SONKO, pour leur permettre de dérouler le PROJET SENEGAL 2050 gage d’une réforme systémique au profit du peuple Sénégalais.

Aux esprits malveillants, la citation d’Albert CAMUS tirée de son ouvrage intitulé l’homme révolté (1951) rappelle : «  La vérité, comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule, qui met chaque objet en valeur »

La cellule des cadres du P-MDIS, sous l’impulsion de son leader Monsieur Samba NDIAYE et tous les membres et sympathisants du parti réaffirment leur engagement total derrière son Excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye FAYE, le Premier Ministre Monsieur Ousmane SONKO et l’ensemble des membres du gouvernement.

Vive le Sénégal ! Vive la République ! »

Fait à Dakar le 25 octobre 2024

« Je tiens à préciser que depuis mon entrée dans le gouvernement en septembre 2013 aucun terrain ne m’a été attribué, aucun immeuble, aucun appartement, aucune villa de l’Etat ne m’a été cédé ou octroyé sous quelque forme que ce soit. Ces accusations d’accaparement de biens publics me concernant sont injustifiées et relèvent de la pure calomnie et du dénigrement. Je n’ai jamais détourné les biens de l’Etat, ni failli à ma mission de service public », s’est justifié l’ancien PM.

Amadou Bâ estime que, « dans la position que j’étais et dans l’organisation au niveau de ce ministère, ce n’était même pas possible. En tant que serviteur de l’Etat, je n’ai jamais menti au peuple Sénégalais, ni cherché à me dérober à mes responsabilités, ce parcours, je l’ai mené avec honnêteté et j’ai la conscience tranquille. »

De l’avis du candidat aux élections législatives du 17 novembre 2024, « ces accusations apparaissent dans un contexte particulier , celui de la préparation d’une campagne électorale où on cherche à semer la confusion et discréditer ceux qui, comme moi, ont consacré leur vie au service de la nation », se désole-t-il.

Sources Sene News

Après l’ex-Président Macky Sall, son ancien Premier ministre était attendu sur les accusations du nouveau régime sur la falsification des chiffres financiers du pays. « Ceux qui ne savent pas parlent. Ceux qui savent se taisent, ironise-t-il. J’avais dit que je préférais les observer pour voir où ils vont mener le pays. Je pensais qu’ils auraient 2 à 3 ans. Mais à l’épreuve, ils n’ont même pas eu un mois, et les Sénégalais sont en train de se plaindre sur tous les plans. ‘Xamonna ni fii la laniou dieum’ mais, ‘jubbanti weesul’. Et, c’est de leur responsabilité. »

Amadou Bâ de marteler : « Un gouvernement ne peut pas passer son temps à pleurnicher, à crier. Il est élu pour rassurer, et trouver des solutions. »